Sucré, salé : l’agneau et le chocolat bio à la table de Pâques

À Pâques, l’agneau et le chocolat sont synonymes d’agapes. Comment ces deux mets sont-ils devenus des incontournables des menus festifs d’avril ? Focus sucré et salé sur une tradition culinaire.
 

L’agneau, un plat de résistance qui a du sens

 
C’est autour du III^è et du IV^è siècle après Jésus-Christ que l’église catholique a sanctuarisé Pâques dans le calendrier actuel. Fête d’essence religieuse, elle s’impose grâce à sa symbolique animale puissante, en particulier l’agneau que les Évangiles associent au Christ.
 

« La religion catholique a permis d’étendre Pâques à toute l’Europe, analyse Gilles Fumey, professeur de géographie à la Sorbonne et spécialiste reconnu de l’alimentation. Dans des régions où l’élevage ovin n’est pas développé, l’agneau est remplacé par un autre animal emblématique de la culture locale. Par exemple, le bœuf dans le cantal, en France. À la différence de Noël, Pâques n’est pas une fête mondialisée. Elle s’est pourtant imposée dans les imaginaires occidentaux, car elle coïncide avec l’équinoxe de printemps, une saison souvent associée avec le retour de la vie et la floraison de la nature. »
 

Recettes
 

Le navarin d’agneau est une recette aussi festive que goûteuse que l'on peut adapter avec des légumes frais et de saison.

Ci-dessous sa recette illustrée, à télécharger en pdf A4 en cliquant dessus, ou ici.

La touche Biocoop

 
Les fermes où sont élevés les agneaux sont 100% bio.
 
Les agneaux ont une alimentation de qualité, gage de leur saveur. Ils sont nourris au lait jusqu’à leur sevrage, puis en plein air avec de l’herbe et des fourrages.
 
Le packaging sous vide de la viande est optimal. Il lui permet de continuer à maturer, grâce à une sélection de bactéries permettant le développement des arômes. 
 

Le chocolat, le péché mignon pascal

 
Si l’agneau est l’un des mets qui ont fondé la tradition culinaire pascale, ce n’est qu’au 19^è siècle que le chocolat s’invite sur les tables du Vieux continent. Boisson aztèque consommée lors de leurs rituels, elle est européennisée par les religieux espagnols à la Renaissance.
 
« Au piment aztèque, on substitue le chocolat, décrypte Gilles Fumey, avant de rappeler le périple géographique du chocolat du Mexique à l’Espagne, et son exportation en Italie, puis à Bayonne, enfin à Amsterdam aux Pays-Bas. Jusqu’au 18^è siècle, le chocolat est une boisson médicale assez coûteuse que l’on recommandait notamment aux femmes en période de menstruations. Le chocolat s’impose tardivement comme une friandise, en Suisse, au 19^è siècle.Elle était très prisée des bourgeois au sortir du Carême. »
 
On connait depuis le succès du chocolat. Un phénomène que l’on peut l’imputer à l’aisance avec laquelle on le travaille en pâtisserie, contrairement au sucre plus difficile. « Le chocolat est le vecteur de l’imagination gourmande, on peut faire tellement de desserts variés, de gâteaux ou le sublimer sous forme solide avec les œufs en chocolat de Pâques. »
 

Recettes

 
Voilà un éventail de recettes et de saveurs à explorer ici : le fondant au chocolat sans gluten, le moelleux chocolat-chicorée au yaourt et au miel, les incontournables cookies aux pépites de chocolat, des biscuits chocolats-framboises (on peut remplacer les framboises par des fraises) ou, encore, une charlotte aux pistaches et au chocolat amer.
 

La touche Biocoop
 

Chez Biocoop, le cacao est exclusivement certifié bio et équitable. Ses chocolats de Pâques, ses fritures, ses œufs, ses bouchées, etc., comme tout produit dont l’ingrédient principal est le chocolat, sont certifiés bio et équitables.